Série KOMORU - Vivantes -

Œuvre originale - Photographie - Tirage d'art numéroté, signé, limité à 8 exemplaires tous formats confondus

Carole Sionnet Photographe et plasticienne, expose VIVANTES de la série KOMORU rue de Rivoli et dans la galerie de l'Académie du Climat -Ville de Paris- 4e lors de sa grande exposition personnelle VIVANTES du 12 juin au 12 juillet 2025. Elle a exposé au Centre Pompidou - Paris, aux USA, au Maroc, en Turquie. Portée par une approche sensible autour du vivant, elle s’intéresse au monde dans ce qu’il comporte de secret

A propos de l'œuvre Avec l’exposition VIVANTES, je m’interroge sur qu’est-ce qu’être vivante ? Qu’est-ce qu’être la nature que je suis ? Les plantes sauvages restent souvent considérées comme des objets, utilitaires ou décoratifs. Encore majoritairement mal-aimées, certaines personnes les nomment “mauvaises herbes“. Les plantes sont parties intégrantes de notre écosystème, vivantes et vitales.

Mon traitement plastique invite à se sentir non si lointaine d’elles et s’articule autour de plusieurs axes. Par le biais d’une esthétique sobre et épurée, je m’interroge sur l’apparition d’une biodiversité fragile. Je rencontre les plantes sauvages, j’écoute avec les yeux, observant des heures, des jours, six ans. Attentive aux éléments, à l’eau et à la lumière, je cherche à représenter l’aspect essentiel et vital des individus qui habitent les lieux que j’ai mis en place. Ici où la vie se déploie de manière autonome, tout devient rare et précieux. In situ, utilisant l’ombre sur la mare devenant toile de fond avec AUBE ou par la couleur avec SPHERES, je réalise des portraits intimes d’individus (végétaux). Ainsi je tends à personnifier les plantes en révélant leur vulnérabilité et leur force. Pourtant essentielles, les plantes sauvages, comme d’autres espèces, sont aussi menacées d’extinction. Il devient urgent de les reconnaître en tant que vivantes et de permettre leur survie, et par conséquent la nôtre.

Par une approche plastique et textuelle, je renvoie le statut des plantes, d’objets à êtres vivants. En proposant ce dialogue, je ponctue des états : une image, un mot. Par un regard et une narration anthropomorphique, je développe un récit, des histoires sous-jacentes: titres, textes, photographies de plantes associées à des humaines, de la figuration à l’abstraction, de la continuité aux ruptures jusqu’aux liens. De la fête au songe, de l’hiver à l’amour, révélant ce qui fait lien à l’autre, VIVANTES.

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